Diabète : de nouvelles connaissances inattendues ont été révélées lors de l’EASD 2022


Le congrès international de la diabétologue qui s’est tenu à Stockholm a révélé des informations intéressantes sur le diabète. Ce congrès permet aux chercheurs de venir exposer le résultat de leurs travaux à la communauté médicale. Voici un rapide résumé des grandes lignes de cette saison 2022.

Prévalence du diabète

Tout comme celle du surpoids et de l’obésité, le prédiabète est en constante augmentation partout dans le monde. En 2021, la glycémie à jeun altérée était de 5% de la population et devrait augmenter à 6,2% d’ici à 2045. Et la France n’est pas épargnée car la prévalence augmente avec le niveau de revenus du pays.
Le plus inquiétant est surtout que d’ici 5 ans, un prédiabétique sur 5 évoluera vers le diabète !

L’activité physique

On sait depuis longtemps que l’activité physique est importante pour gérer l’hyperglycémie et augmenter la sensibilité des tissus à l’insuline. Ce qui est nouveau c’est que les études montrent que l’activité physique avec des intervalles de haute intensité sont très efficaces.

La grossesse

L’existence d’un diabète avant la grossesse augmente les risques de malformations congénitales et de coronaropathies de l’enfant. Mais plus étonnant encore, un lien avec le diagnostic de TDAH jusqu’aux 6 ans de l’enfant a été mis en avant.
Pour la maman maintenant, une étude de grande échelle confirme le risque accru de morbidité cardiovasculaire chez les femmes ayant des antécédents de diabète gestationnel mais souligne aussi le risque de dyslipidémie particulièrement élevé auquel sont exposées ces femmes ultérieurement.

Etiologie du diabète de Type 1

Le lien entre l’infection à enterovirus et l’apparition du DT1 a été confirmée. Ce qui laisse penser de la justification de mettre au point un vaccin ciblant les entérovirus et d’une thérapie antivirale dans le but de prévenir et réduire l’impact du DT1 très précocement.

Hystérectomie et endométriose

Le professeur Fabrice Bonnet du CHU de Rennes a montré les résultats de son etude   l’hystérectomie avant l’âge de 45 ans augmente les risques de développer un diabète à long terme  (+52%) d’autant plus important que celle-ci est associée à une ovariectomie (le niveau de l’hormone antimüllérienne (AMH) est donc basse).  Il est donc particulièrement indiqué d’informer les patients des complications potentielles à long terme quand celle-ci est proposé dans les cas de fibromes utérins, d’endométriose ou de spotting répétés.
En revanche, bonne nouvelle pour celles qui souffrent d’endométriose car aucun lien n’a pu être montré entre l’endométriose et la survenue du DT

Qu’en conclure ?


Et bien finalement que le diabète est une maladie dont la progression mondiale évolue (comme la maladie dans l’organisme) à bas bruit. Et que les complications notamment lors de la grossesse sont majeurs tant pour le fœtus et que la mère mais pas que.
Dans le cas du diabète de type 2 (qui représente 90% des diabètes dans le monde) nous savons que l’hygiène de vie (nutrition et activité physique) permet de l’éviter à plus de 80%.
Alors n’attendons pas pour prendre maintenant des résolutions pour éviter cette maladie métabolique.

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